Des startups dans mon viseur ?

“Tu n’as rien en stock là pour l’instant ? Tu n’as pas de cible en vue ?”

C’est une question que m’a posé Yann, un investisseur Leonis lors de notre dernière visio entre membres du Club.

J’en profite au passage pour te présenter Grégory (en bas à gauche), qui fait partie de mon équipe depuis avril et qui m’assiste sur toutes les tâches quotidiennes (notamment de “logistiques” pour les membres Leonis).

Yann était donc pressé de découvrir les prochaines pépites que je suis en train de dénicher dans la Silicon Valley (pour décider d’investir dedans ou non).

Et il n’est pas le seul !

Dans cet article, je te partage la réponse que je lui ai donnée.

Et plus globalement si tu auras accès à assez de deals en rejoignant Leonis (pour choisir ceux que tu préfères).

Elle te permettra de savoir si j’ai régulièrement des deals dans mon viseur.

(Cette réponse complète parfaitement mon précédent billet sur “Combien de deals par an ?”)

Déjà, j’ai rappelé à Yann que, côté nouveaux deals dans le Club, le 2e trimestre en a amené 3 nouveaux :

  • Pump (YC W24) qui semble battre record après record de croissance : nous avons investi en avril lorsqu’ils étaient à $945k d’ARR. Début juillet, seulement 3 mois plus tard, ils atteignent $3.05M d’ARR !!
  • Elodin (YC W24) dont le marché naissant laisse imaginer des perspectives excellentes (marché des logiciels de simulation de vol évalué à $20 milliards en 2030).
  • Et Hellometer (YC S20), la startup dans la “food tech” que je vois grossir depuis des années et qui a des clients prestigieux comme Taco Bell, Panda Express, Carls Jr., Relay, Costa Coffee, etc.

Maintenant que ça c’est dit, quand Yann me demande « Tu n’as pas de cible en vue ? », je lui ai répondu que si, j’ai plusieurs cibles en vue.

J’ai même toujours des cibles en vue.

Mais comme je suis très exigeant, il y a beaucoup de cibles qui se transforment en « bon, bah ok, c’est cool, au revoir ».

(Je le dis un peu plus gentiment que ça au fondateur.)

La barre est vraiment très haute pour que je décide d’investir dedans (avec les membres du Club en même temps qu’avec mon propre argent).

Très concrètement, à l’heure où j’écris cet article, je peux te parler d’un exemple précis.

Ce soir, à 21h, je parle à une boîte du Y Combinator qui, sur le papier, a l’air vraiment canon.

Mais sur le papier, ça ne veut rien dire.

Il faut que je leur parle.

Et il se peut très bien que dans 3 jours, on se mette d’accord et que tu voies passer un nouveau deal.

(Sois attentif à tes emails au cas où !)

Rien n’est certain pour autant : en termes de probabilité, le nombre de fois dans ma vie où j’ai vu une boîte qui me plaît vraiment et que ça devient finalement un deal, c’est… même pas 1 fois sur 10.

Donc j’en ai une belle dans mon viseur ce soir.

Et demain, il y en a une autre.

Vendredi, il y en a encore une autre.

Il y en a toujours, tout le temps : c’est mon métier.

Et c’est un gros travail continu (j’analyse plus de 3 000 startups par an).

Alors j’ai en permanence des boîtes cibles qui me plaisent.

Des boîtes sur lesquelles j’ai besoin de creuser, d’avancer, de leur parler, parfois de laisser le truc reposer quelques jours ou parfois d’aller me renseigner ailleurs.

Pour Elodin par exemple, j’ai fait appel à un membre Leonis qui travaille dans le secteur (via le Discord des membres, en disant : « je cherche à parler à des gens dans l’aérospatial »).

J’avais aussi parlé à d’autres gens aux États-Unis, etc.

Un deal, ce n’est pas simple.

Je pense que je ne pourrais pas faire le métier que je fais si je n’étais pas curieux.

Je suis vraiment quelqu’un de très curieux.

Je lis beaucoup, comme tu le sais, sur plein de sujets.

Ça m’aide à identifier des deals dans des secteurs que je connais moins (mais qui sont ultra-porteurs et qui cochent mes 9 critères bien entendu).

Car ce serait dommage de passer à côté.

Par exemple, j’aimerais beaucoup faire un deal dans le médical (qui ont le potentiel de faire de très gros exits).

Mais ça reste des deals très durs pour moi à juger parce que ce n’est pas mon secteur.

Et en plus, dans le médical, on se rajoute des contraintes réglementaires énormes, de mise sur le marché et de timing qui peuvent rendre cet exit encore plus longs.

Sans parler de la traction, qui est rarement là à ce stade d’investissement.

C’est-à-dire qu’avant même d’avoir le 3e niveau de licence et l’étape 3 de la FDA (la Food and Drug Administration aux US), la startup peut ne pas gagner le moindre dollar.

Donc, ça va prendre des années et des années à la boîte pour décoller.

Si bien que je préfère écarter à chaque fois que j’identifie une belle startup du médical.

Je préfère le spatial notamment, qui est un sujet qui m’intéresse et plus facile à comprendre (pour moi en tout cas).

C’est mon approche d’ingénieur, assez analytique et orientée sur la donnée.

Ce qui explique mes critères très rigoureux.

Et donc le choix de ne pas aller vers le médical.

Je préfère me border en termes de risques pour nous donner le maximum de chances.

Car la 1e condition pour avoir plus de boîtes qui réussissent, c’est d’avoir moins de boîtes qui échouent.

Comme l’a d’ailleurs rappelé Grégory lors de la visio : seulement 3 boîtes du portefeuille Leonis sont au tapis sur 75.

C’est assez exceptionnel.

Si toi aussi tu veux profiter de cette méthode où je “borde les risques”, tu sais où me trouver.

Bien qu’elle ne soit pas infaillible (aucune méthode d’investissement n’est infaillible), j’ai construit cette méthode pendant plus de 10 ans en investissant uniquement dans les startups tech de la Silicon Valley, au Y Combinator, avec un filtrage additionnel de mes 9 critères gagnants.

Tu sais maintenant pourquoi j’ai en permanence des startups dans mon viseur.

Des deals peuvent donc tomber à tout moment.

Et le meilleur moyen pour toi de sécuriser ta place parmi les investisseurs à se positionner dessus, c’est de rejoindre le Club Leonis dès maintenant.

Prends soin de toi (et de ton portefeuille),

Gabriel

PS : Si tu hésites encore à investir dans des startups américaines et que tu as des questions, je t’invite à prendre 30 min pour me les poser directement, de vive voix.

Voici le lien de mon agenda où tu pourras booker un appel avec moi.

(Je prendrai avec plaisir ce temps, à condition que tu sois un investisseur sérieux.)

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