FAUT-IL INVESTIR DANS LES START-UPS D’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EN 2024

L’année dernière, les startups IA ont levé près de 50 milliards de dollars.

(Alors que les montants investis en capital risque ont baissé dans tous les autres secteurs.)

(Source : Crunchbase news)

Tu sais que je me méfie des boîtes IA.

Mais quand même : 50 milliards de dollars levés en 2023.

C’est loin d’être anodin.

Est-ce que ça veut dire que les gens ayant mis ces 50 milliards de dollars sont des imbéciles ?

Ou est-ce que c’est le signe qu’il est enfin temps d’investir dans l’IA aujourd’hui ?

Je vais te dire ce que j’en pense dans cet email.

Car si tu prétends être un investisseur en startups (ou que tu veux le devenir bientôt), ça vaut le coup de te pencher sérieusement sur le phénomène IA.

Surtout que les startups IA sont de plus en plus porteuses et crédibles en 2024.

À condition de valider certains éléments…

Alors, déjà, sur ces 50 milliards, il faut garder en tête que Microsoft en a investi 10 (dans OpenAI, la boîte derrière le fameux ChatGPT).

Donc 1/5 de l’investissement total du secteur dans une seule opération.

Ça nuance un peu les choses.

Et ça montre que nous assistons à une bagarre sérieuse entre les géants de la tech pour se positionner parmi les leaders du marché de l’IA.

Aujourd’hui, si une entreprise se concentre uniquement sur la création d’une interface IA (un simple copié-collé de ChatGPT), elle n’a aucune chance de connaître un beau succès.

Car une startup ordinaire ne peut réussir vraiment dans ce domaine que si elle fait quelque chose de tellement impressionnant qu’un des géants la remarque (et la rachète à coups de dizaines de millions, voire de milliards).

C’est aussi simple que ça.

Pour prendre ta part en tant qu’investisseur, fais donc attention : la plupart des boîtes IA ne valent en fait rien.

Autre chose : quand tu suis attentivement l’évolution du secteur de l’IA, tu remarques que les récentes méga-valorisations d’Arm et de Nvidia (dont je t’avais parlé dans un email il y a quelques semaines) confirment ma recommandation depuis le début.

Cette recommandation, la voici : n’investis pas directement dans l’IA. Investis autour de l’IA.

Autrement dit, investis dans les vendeurs de pioche (pour aller chercher l’or) !

Eh oui, si nous examinons les valorisations des entreprises (en mettant de côté les gros comme OpenAI et Anthropic), nous pouvons voir que les valo’ les plus élevées ne sont pas celles des sociétés qui proposent des services basés sur l’IA comme produit principal…

Mais celles qui facilitent la mise en œuvre de l’IA.

C’est-à-dire des fabricants de puces, du cloud computing, des bases de données rapides avancées, etc.

Il s’agit d’une direction très intéressante pour les startups : si elles rendent la mise en œuvre de l’IA plus rapide, plus pratique et plus simple, leurs services seront très demandés.

(Ce qui en fera de bonnes cibles pour être rachetées plus tard par un géant).

Dernière chose à savoir : pour qu’une entreprise basée sur l’IA ait des perspectives de valorisations élevées, il faut qu’elle possède un cœur de métier solide (dans lequel l’IA a été implémentée pour améliorer les produits et l’expérience utilisateur).

Cela implique donc d’intégrer l’IA dans la gamme de produits.

Et pas l’inverse (faire de l’IA son produit principal et se retrouver à vendre du… vent).

Si je te prends en exemple les derniers deals Leonis, tu noteras qu’il y a souvent de l’IA.

Mais ce n’est PAS le cœur de la startup. C’est juste un “propulseur”.

C’est le cas de BoldVoice par exemple, une appli pour corriger ton accent en anglais grâce à une technologie d’IA et de NLP (traitement du langage naturel) capable de reconnaître si ta prononciation est bonne ou pas, en temps réel.

Mais l’IA ne fait pas tout chez BoldVoice.

Car elle est adossée des vidéos explicatives réalisées par des experts d’Hollywood sur la prononciation et à des exercices de prononciation à faire seul sur ton téléphone.

L’IA est donc ici un facilitateur, au service du business model de la startup.

Tu vois l’idée.

Je pourrais te prendre la plupart des dernières startups Leonis et ce serait pareil : il y a de l’IA dedans, mais ce n’est pas le centre du business model.

Je pense que nous sommes actuellement au début d’une 2e vague de startups IA plus verticalisées.

Ça veut dire que ces startups sont désormais axées sur des secteurs très spécifiques.

Et ne sont plus des surcouches superposées aux technologies d’entreprises comme OpenAI.

Autrement dit : la réalité risque bien de rattraper les startups IA copié-collé de ChatGPT.

Tandis que les startups nichées sur des besoins (et des marchés) très spécifiques ont un bel avenir.

Avec des valo cohérentes.

Pour ma part, si je dois investir dans des startups IA, c’est uniquement dans cette 2e catégorie.

Car je ne cherche que des boîtes aux fondamentaux irréprochables :

  • Des startups techs
  • Selon 9 critères irrévocables
  • Aux US (portée internationale)
  • Dans le meilleur incubateur du monde (le YC)

Si tu veux toi aussi investir dans les meilleures startups de la planète (IA ou pas), alors tu es le bienvenu au sein du Club Leonis.

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Nos 24M$ investis au Y Combinator en 3 ans valent aujourd’hui 50M$ (soit x2,1 et +27% de rentabilité annuelle).

“J’ai rejoint le club il y a 3 ans et j’ai pu faire une dizaine d’investissements par an dans des startups aux USA. Comme beaucoup de personnes qui cherchent à investir dans d’autres moyens que la pierre, le CAC40, les crypto ou l’or, il y a cette manne avec les startups qui sont choisies scrupuleusement par Gabriel. Gabriel traite environ 3000 dossiers par an (pour pouvoir y investir avant les très grandes entreprises). Sa méthodologie est très stricte. En tant que membres du club, on a tous accès à poser des questions, à avoir des vidéos des créateurs de startups. Donc si vous aussi vous recherchez des moyens d’investir pour espérer faire de belles culbutes tout en étant patients, vous aurez le choix en rejoignant le club de participer à des deals très prometteurs pour l’avenir. Des deals dans des sociétés comme Abritel ou Airbnb par exemple, qui ont connu des x50, x100, voire x1000. C’est très simple, si vous investissez 2000e et que vous faites un x100, faites le calcul (même s’il y a une part d’impôt à payer et un pourcentage pour l’investisseur de base du choix, qui est Gabriel). Quand on voit par rapport à la pierre ou à la bourse, le calcul est vite fait. Le risque en vaut la peine. Enfin, c’est ce que je pense.” (Nicolas)

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