« C’est pas la valo le problème, c’est ton degré d’ambition !”
Cette phrase me parle beaucoup.
Et il faut que tu comprennes ce qu’elle signifie vraiment (si tu prétends être un investisseur malin).
C’est une punchline de Jean-Pierre Nadir, pendant l’émission “Qui veut être mon associé ?” (sur M6).
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Avec cette phrase, le business angel a recadré un fondateur qui venait pitcher sa boîte (pour être financé).
Et ça fait du bien à entendre.
Car trop souvent, les fondateurs arrivent avec des chiffres complètement fous (pour faire grimper artificiellement la valorisation de leur boîte).
Ça peut vite partir dans tous les sens.
Surtout qu’ils justifient leur valo démentielles en disant qu’ils vont vendre leur super produit dans le monde entier et à tout le monde.
(Ce qui est impossible. Concentre-toi déjà sur un petit segment de marché, et après on verra…)
Il faut redescendre un peu sur Terre et ne pas avoir des ambitions disproportionnées.
Alors comment faire pour distinguer une valorisation raisonnable d’une surévaluation dangereuse ?
Avant de te répondre, je te rappelle que la validation de la valo fait partie de mes 9 critères d’investissement.
(Ce sont les critères que je valide systématiquement avant de te proposer d’investir dans une startup à mes côtés. Je veux du 9/9. Sinon j’écarte d’office la boîte et tu n’en entends même pas parler. En tout cas pas par moi.)
La valorisation.
C’est le mot magique, utilisé à tort et à travers par tous les investisseurs en startups (qui ne regardent quasiment que ça).
Ça se comprend, car une bonne estimation de la valo d’une startup est souvent l’élément qui fait la différence entre un investissement lucratif et un (futur) flop monumental.
Et on est tous là pour faire une plus-value.
Pour rappel, la façon la plus simple de faire une plus-value est que la société soit rachetée ou entre en bourse (IPO).
Ce rachat ou cette entrée en bourse se fait sur une valorisation précise.
Et c’est sur cette valo que tu fais ton gain.
Or, si tu as acheté trop cher, ton multiple risque d’être mauvais.
Là où ça se complique, c’est de distinguer suffisamment tôt une valorisation raisonnable d’une surévaluation (dangereuse pour ton investissement).
Je te donne un exemple : tu investis dans une startup sur une valorisation de 30M€.
Et tu espères faire un x10 sur ton investissement.
(Ce qui est totalement légitime et réaliste, surtout si tu investis dans une boîte tech de la Silicon Valley.)
Pour y parvenir, il faut que la startup soit rachetée a minima 300M€, voire plus (tu peux être dilué entre-temps).
Il faut donc te poser la question : est-ce que ce genre de startup a le potentiel de se faire racheter à ce prix-là un jour ?
Si tu investis (en seed) dans un Facebook ou un Snapchat, la réponse est évidemment oui.
Mais soyons réalistes 2 minutes : toutes les entreprises ne sont pas destinées à devenir des géants.
Surtout si tu investis dans une boucherie à Paris…
Je ne pense pas qu’il existe des boucheries qui se soient vendues 300M€ (c’est un exemple qui peut paraître marrant comme ça, mais tu vois l’idée)
C’est pour cette raison que j’investis presque exclusivement dans des startups de la fintech’, avec des potentiels de croissance infinies.
Par exemple, dans le cas des SaaS (logiciels via abonnements), pour passer d’1 client à 100 000, les frais de fonctionnement ne vont pas être multipliés par 100 000.
D’un coup, le potentiel de la boîte de se faire racheter à x10 devient beaucoup plus crédible.
C’est encore plus vrai si si tu investis aux USA, là où tout se joue (il y a 32 fois plus de licornes qu’en France).
Et dans des startups du Y Combinator de la Silicon Valley (le YC, ce sont des potentiels records : en early stage, des boîtes comme AirBnB ont fait x31000 sur leur entrée en bourse, et le taux d’exit du YC au global est de 37% après 12 ans, soit plus d’1 boîte sur 3).
Les valorisations y sont plus légitimes qu’ailleurs (même si je vérifie toujours qu’elles restent crédibles et que les founders ont les pieds sur Terre).
Et c’est pour ça que je suis peu surpris quand la valorisation augmente d’un coup (même si ça me fait toujours très plaisir !)
Tiens, regarde FlutterFlow par exemple, une boîte du portefeuille Leonis (nous y avons investi 500k$ en mai 2022).
En octobre dernier, FlutterFlow a reçu 25 millions de dollars de la part de Google.
(Via leur fonds Google Ventures, avec un de leurs membres qui est venu siéger au board de notre startup !).
Ce qui a immédiatement multiplié par 2 la valorisation de la boîte.
Ça veut dire que les membres du Club qui ont investi dedans en mai 2022 ont doublé leur mise en 1 an et 1/2.
Eh oui, quand un “gros” comme Google vient investir dans une boîte, c’est qu’ils savent que ses fondateurs sont sérieux et ont une valo’ cohérente…
Bref, tu l’as compris, avec Leonis, je ne joue pas à la loterie avec l’argent des membres du Club.
D’autant plus que j’y investis aussi mon propre argent, à chaque deal.
C’est pour ça que seulement 3% des startups du portefeuille Leonis ont échoué (2 faillites sur 57 deals réalisés).
Tandis que 9/10 des startups du portfolio ont une croissance supérieure à 7%/mois (alors que la bourse fait 7% par an).
Sur 3 ans d’investissement exclusif au YC, c’est 21M$ qui sont maintenant valorisés à 49M$ (soit x2,5 et +50% de rentabilité annuelle).
Ces 50% sont en train de se cumuler au fil des années, et les exits seront juteux.
Ma stratégie de screening est en béton.
Alors si tu veux éviter les pièges d’une mauvaise valorisation et maximiser tes chances de gains, Leonis est fait pour toi.
Pour chaque deal, je vérifie si la valorisation est cohérente avec le potentiel réel de la startup.
(Uniquement sur des données et des chiffres concrets.)
Pas de mauvaises surprises.
Pas de valo démentielle.
Pas de founders avec des ambitions irréalistes.
En rejoignant le Club Leonis, tu accèdes à des opportunités d’investissement où chaque valorisation est scrutée à la loupe, pour t’assurer de maximiser ton rendement.
C’est quelque chose qui te parle ?
Dans ce cas, clique ici pour nous rejoindre.
Et si tu préfères qu’on en discute d’abord ensemble par téléphone, c’est possible.
Bloque un créneau dans mon agenda (seulement réservé aux investisseurs un minimum sérieux).
Prends soin de toi (et de ton portefeuille),
Gabriel