Pourquoi j’aime les pivots ?

Quel est le point commun entre Airbnb et Instagram (à part que ce sont d’énormes boîtes) ?

D’un côté, tu as Airbnb, le leader mondial de la location courte durée.

Airbnb, c’est un CA de 8,4 milliards de dollars en 2023 et un multiple de x31 000 réalisé lors de son entrée en bourse en 2020 (par rapport à sa valeur quand la startup est passée au Y Combinator en 2009).

De l’autre, tu as Instagram, l’un des réseaux sociaux les plus utilisés au monde.

Le réseau pèse 9,5 milliards de dollars de CA (en 2021) et avait été racheté par Facebook en 2012 pour 1 milliard de dollars.

Tout le monde connaît le succès de ces 2 géants.

Ce que les gens savent moins, c’est que leur succès est (en partie) dû à une action bien précise.

Une action que ces 2 entreprises ont su faire au bon moment.

Une action que partagent beaucoup des startups qui réussissent vraiment.

Alors, quel est le point commun entre Airbnb et Instagram ?

Dans les 2 cas, leur succès s’explique par : un pivot réussi.

Dans cet email, je vais te dire pourquoi c’est bon signe quand une startup pivote (pour investir dedans). Et comment reconnaître les 2 seules conditions de réussites d’un pivot.

Mais d’abord, une petite définition (pour être sûr qu’on parle de la même chose) :

Un pivot (ou pivotement), c’est un changement stratégique du business model de l’entreprise.

Par exemple, une entreprise voulait vendre des pièces détachées de voiture, mais s’est rendu compte qu’il existait une très forte demande pour de la réparation à domicile.

Elle décide finalement de se lancer dans ce secteur.

Il y a plusieurs façons de pivoter :

1 – Le pivot de produit : changement du produit ou service pour mieux répondre aux besoins du marché cible (par exemple, passer d’un produit physique à un produit numérique).

2 – Le pivot du marché : le public cible est redéfini. L’entreprise cible alors un groupe démographique ou une niche différente.

3 – Le pivot technologique : adoption de nouvelles technologies ou d’outils innovants pour avoir un avantage concurrentiel.

4 – Le pivot de distribution : modification de la façon dont l’entreprise vend son produit (par exemple en passant d’un modèle traditionnel de vente en magasins physique au e-commerce).

Le pivot est un moyen de s’adapter à des changements, de résoudre des problèmes et de saisir de nouvelles opportunités.

Car il intervient juste après la confrontation avec les clients et prospects.

C’est pour ça que j’adore les startups qui sont issues d’un pivot (je le dis souvent !).

C’est le signe que les fondateurs ont su remettre en question leur business model initial pour l’améliorer (tout en écoutant le marché).

Et un pivot permet aux boîtes de diminuer drastiquement leurs chances d’échouer.

On passe de 9 startups sur 10 qui échouent à… 75 % qui réussissent suite à un pivot.

(Source de ce chiffre)

Je connais même certains investisseurs qui refusent d’investir dans une startup n’ayant pas réalisé au moins un pivot.

Et je connais des fondateurs qui glorifient le pivot comme si c’était un gage de réussite absolu.

Attention : le pivot est parfois surfait.

Ce n’est pas forcément un “passage obligé”, comme je l’entends fréquemment (surtout aux US ; en France, on est beaucoup plus frileux).

C’est même un risque dans certains cas.

Et le signe que tu ne devrais pas du tout investir dans la startup (qui vient de pivoter).

Alors comment faire pour distinguer un pivot inquiétant d’un pivot gage de succès ?

C’est justement là tout l’objet de mon travail de screening.

Car il intervient juste après la confrontation avec les clients et prospects.

C’est pour ça que j’adore les startups qui sont issues d’un pivot (je le dis souvent !).

C’est le signe que les fondateurs ont su remettre en question leur business model initial pour l’améliorer (tout en écoutant le marché).

Et un pivot permet aux boîtes de diminuer drastiquement leurs chances d’échouer.

On passe de 9 startups sur 10 qui échouent à… 75 % qui réussissent suite à un pivot.

(Source de ce chiffre)

Je connais même certains investisseurs qui refusent d’investir dans une startup n’ayant pas réalisé au moins un pivot.

Et je connais des fondateurs qui glorifient le pivot comme si c’était un gage de réussite absolu.

Attention : le pivot est parfois surfait.

Ce n’est pas forcément un “passage obligé”, comme je l’entends fréquemment (surtout aux US ; en France, on est beaucoup plus frileux).

C’est même un risque dans certains cas.

Et le signe que tu ne devrais pas du tout investir dans la startup (qui vient de pivoter).

Alors comment faire pour distinguer un pivot inquiétant d’un pivot gage de succès ?

C’est justement là tout l’objet de mon travail de screening.

(Source)

Si tu regardes les grandes startups (celles qui réussissent vraiment) ayant pivoté, tu verras qu’il existe 2 types de pivots qui ont tendance à avoir plus de succès.

Et qui sont tout à fait logiques.

Tout d’abord, il y a le pivot où le fondateur finit par construire quelque chose qui le passionne depuis le début (et sur lequel il a un réel avantage injuste).

Regarde Kevin Systrom, le créateur d’Instagram.

Son projet initial, Bourbon, ne fonctionnait pas.

Pendant ses vacances, il a construit quelque chose qui le passionnait réellement : la photographie avec des filtres.

Ce pivot a fonctionné parce qu’il correspondait à ses véritables centres d’intérêt (tout en répondant à un réel besoin du marché).

Le deuxième type de pivot (qui a du sens) né de la nécessité.

Pense aux fondateurs d’Airbnb pendant la crise financière de 2009.

Ils étaient fauchés et n’avaient plus un rond sur leurs cartes de crédit.

Dans cette situation désastreuse, ils ont loué une chambre libre de leur logement pour joindre les deux bouts.

Ce pivot était né d’une simple question de survie.

Et ça a fonctionné (après un gros projet test à San Francisco).

À côté de ça, le type courant de pivot (où les fondateurs s’assoient, réalisent que leur startup ne fonctionne pas et réfléchissent à une nouvelle idée sur un tableau blanc) réussit rarement.

Pourquoi ?

Eh bien, si tu te précipites pour trouver une idée parce que la précédente n’a pas marché, il y a de fortes chances que cette nouvelle idée ne soit pas bonne elle aussi.

Parce que le processus se fait sous la contrainte, et non par opportunité.

Je termine en te prenant l’exemple d’une startup du portefeuille Leonis.

Revv, une marketplace dans laquelle on a investi 400k$ avec les membres du Club en février 2023.

J’ai appris l’été dernier que les fondateurs de Revv avait fait pivoter leur business model.

Pourtant, leur marketplace (qui mettait en contact garagistes et fournisseurs de pièces auto’) fonctionnait très bien (croissance de +40 % par semaine environ).

Mais ils ont décidé de pivoter après avoir identifié une opportunité encore meilleure.

En vendant des pièces détachées aux garages (via leur marketplace), ils se sont rendu compte que les garagistes avaient un autre besoin beaucoup plus fort.

Ce besoin ? C’est d’être aidé dans le processus fastidieux d’envoi de documents aux assurances (en faisant du cas par cas pour chaque type de véhicule et de notice).

Revv leur propose maintenant un abonnement (entre 2000 à 4000$ par mois), qui leur fait gagner un temps fou (plusieurs heures par jour).

Les fondateurs ont ainsi pivoté non pas parce que leur idée initiale était mauvaise.

Mais après en avoir trouvé une autre bien meilleure encore (en cours de route, en étant confronté aux besoins de leurs clients).

Et ça change tout.

Ils ont depuis levé une série A et notre investissement est déjà multiplié par x3 en à peine 1 an !

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Notre Revv a donc réussi son pivot.

Et ils sont bien partis pour faire encore plus fort que s’ils avaient continué sur leur modèle de marketplace (qui était déjà une excellente idée).

Car ils adressent un problème urgent et douloureux pour les garagistes, né de la nécessité de leur trouver une solution efficace.

Tu sais maintenant qu’il est possible de pivoter avec succès (seulement dans certains cas bien précis).

Maintenant, au cas où tu te demanderais, il est bien trop tard pour investir dans Revv (et encore plus dans Instagram et Airbnb)…

Mais il n’est pas trop tard pour rejoindre le Club et investir dans les prochains deals Leonis.

Pivots ou pas, je travaille dur pour identifier les meilleures startups de la Silicon Valley.

Pourquoi je dis que ce sont les meilleures startups de la Silicon Valley (et même du monde) ?

Parce qu’avec les membres Leonis, on investit exclusivement au Y Combinator (ou YC).

C’est le plus grand incubateur de la planète, où sont passés Stripe (100 Mds$), Airbnb (94 Mds$), Dropbox (11 Mds$), Coinbase (38 Mds$), Twitch (Acq. Amazon 1 Mds$), et tant d’autres qui font maintenant partie de ton quotidien.

Leonis est le seul à proposer ça en France.

Tu sais où me trouver si c’est quelque chose qui t’intéresse.

Prends soin de toi (et de ton portefeuille),

Gabriel

PS : D’ailleurs, je t’écris actuellement cet email depuis San Francisco, où je suis invité à plusieurs événements (notamment avec le Y Combinator).

Comme tu t’en doutes, j’ai beaucoup de choses à te partager sur ce qui se passe là-bas. Alors ne loupe pas mes prochains emails.

Ma mission : Te donner accès aux investissements réservés aux ultra-riches et créer 1000 millionnaires.

Tu veux investir dans les meilleurs startups de la Silicon Valley ?

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Commence comme nos 700 membres historiques dès maintenant, juste ici…

J’investis dans les startups

 Nos 24M$ investis au Y Combinator en 3 ans valent aujourd’hui 50M$ (soit x2,1 et +27% de rentabilité annuelle).

“J’ai d’abord suivi la chaîne Youtube, puis la newsletter. Je suis également passé par le club BAA avant de rentrer dans le club Leonis et j’ai pu constater ce qu’on pouvait entrevoir depuis l’extérieur. Gabriel permet à ses membres d’investir dans des opportunités exclusives extrêmement prometteuses et qualitatives grâce à l’expertise et au réseau qu’il s’est bâti depuis plusieurs années au sein de l’écosystème start-up plus particulièrement celui de la Silicon Valley et du Y Combinator. En partie aussi grâce à ses critères, que j’ai découvert dans son livre, ce qui m’a convaincu. La deuxième force du club c’est sa communauté qui rassemble des membres qui ont une grande expertise dans différents domaines comme l’immobilier, les marchés financiers, l’entrepreneuriat, le droit des entreprises, la fiscalité, etc. Libre à chacun le pouvoir se positionner ou non en fonction de ses convictions sur les deals proposés, contrairement à un fonds d’investissement qui va choisir les projets à notre place. Je dirais que si tu as une assise patrimoniale et financière suffisamment confortable et que tu souhaites diversifier ton portefeuille d’actifs, et que bien sûr tu t’intéresses à l’univers startup, et bien je t’invite vivement à nous rejoindre dans le club.”

(Guyane)

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