Station F VERSUS Y COMBINATOR : LE MATCH DES INCUBATEURS

Tu veux savoir où se trouve le plus grand campus de startups du monde ?

Eh bien, il est plus proche de chez toi que tu ne le crois.Surtout si tu es Français comme moi.Car il n’est pas dans la Silicon Valley.Il est… à Paris !Cocoricooo. Ce n’est pas moi qui le dit.C’est ce qui est écrit sur le site de Station F.


Oui : Station F (l’incubateur à Paris) est un endroit à suivre de près si tu t’intéresses à l’investissement en startups.

“With more than 30 startup programs, 35 public administrations, 150 VC funds, 4 mentorship offices and 600 events per year, STATION F offers all the best.”

Pas mal, non ?

Je dois dire que je regarde de loin ce qui se passe à Station F (mais je regarde quand même, surtout que c’est à côté de là où j’habite).

Mais malgré les “gros chiffres” de Station F, je n’y investis pas un centime.

Alors qu’est-ce qu’il manque à Station F pour que j’investisse dedans ?

(Ma réflexion pourra t’aider à savoir s’il te faut investir dans les startups de Station F ou non, en fonction de ta stratégie d’investissement.)

Ce qu’il manque à Station F : déjà, il faut qu’ils rapetissent.

(Et non qu’ils grossissent.)

Oui, tu m’as bien lu.

Il y a 20 000 personnes qui travaillent là-bas.

Ça fait trop de monde.

En fait, Station F, c’est essentiellement un espace de coworking.

Ce n’est pas vraiment un incubateur (en tout cas pas un incubateur comme le Y Combinator – le YC – dont je te parle fréquemment).

Ça veut dire qu’ils acceptent (presque) n’importe qui.

Et ils ne les coachent (presque) pas.

Ça n’a donc rien à voir avec les incubateurs US comme le YC.

Au YC, à côté, ils sélectionnent moins de 2% des boîtes qui postulent.

Et derrière, les fondateurs ont un accompagnement ultra-intensif (qui dure 3 mois minimum).

Et le YC te donne 500K dollars (le jour de ton arrivée) pour aider à faire de la croissance.

Oui, 500 000 dollars.

À Station F, c’est toi qui payes pour y mettre les bureaux de ta boîte (comme un loyer).

Tu peux y rester 2 ans, 3 ans, si tu veux…

Si je caricature (à peine) : du moment que tu payes ton loyer, tu peux y rester.

Ils sélectionnent un peu, mais pas trop (en tout cas pas moins de 2% des postulants).

Alors oui, tu as des programme d’accompagnement (comme indiqué sur leur site).

Tu as le programme LVMH.

Tu as le programme Les Échos.

Tu as le programme machin bidule.

Mais tu n’as pas le “programme Station F”.

(Contrairement au programme intensif du YC.)

Pour Xavier Niel, Station F est surtout un endroit pour détecter les prochaines startups en France.

Et ça fait du bien à l’écosystème français.

Mais c’est vrai que Paris, ça reste Paris : ce n’est pas l’épicentre des startups mondiales.

Je te dis ça, et pourtant je suis très fier d’être Parisien (c’est ma ville et j’ai choisi d’y vivre, alors que je pourrais aussi bien vivre aux US : les Américains sont d’ailleurs prêts à me donner un Visa…).

Les Français ont la fâcheuse tendance à croire qu’ils sont le centre du monde.

On est 4% de la population mondiale. Et 6% du PIB.

Soyons réaliste : c’est aux US que tout se passe au niveau des startups.

Rien qu’à San Francisco, c’est environ 25% du financement mondial dans les startups.

Regarde le classement mondial des 10 premières villes dans l’écosystème des startups (Global Startup Ecosystem Index – GSEI) :

(Source)

Le dynamisme dans la Silicon Valley n’est pas du tout le même qu’en France.

Les montants investis non plus (je te rappelle qu’on te donne 500K pour ta boîte le jour de ton arrivée au YC, c’est juste fou ! ).

La raison est simple : le marché des US est 5x plus grand que le marché français (331M contre 67M d’habitants).

Sans parler du marché latino-américain et de toutes les opportunités de scaling à l’international.

En France les chances de rachats et d’IPO sont beaucoup plus faibles, justement à cause de ces opportunités de scaling bien moins importantes.

Et aux US, des licornes, il y en a… 865 !

(C’est 32x plus qu’en France.)

Rien qu’au Y Combinator, il y en a une centaine.

(On parle de startups de 1 milliard de dollars de valo jusqu’à plus de 80 milliards selon les dernières valos.)

Certaines sont déjà montées à 150 milliards, et d’autres ont déjà exit à plus de x10 000.

Par exemple, tu as des boîtes comme AirBnB qui ont fait x31000 sur leur entrée en bourse !

Et San Francisco est un véritable aimant à talents et à personnes ambitieuses.

(Un super combo pour faire décoller une boîte. )

Les gens qui sont vraiment ambitieux rêvent d’aller monter leur startup dans la Silicon Valley.

Et si tu es numéro 1 sur le marché américain, tout le monde s’intéresse à toi.

À côté de ça, si tu es numéro 1 en France (genre Doctolib), ça n’intéresse pas grand monde (au niveau planétaire)…

Autre chose : il y a une grosse différence entre des boîtes qui rémunèrent bien leurs fondateurs et des boîtes qui rémunèrent bien leurs investisseurs.

Car tu peux avoir une startup qui fait 1 ou 2 millions de chiffre d’affaires et que tu gères avec 3 salariés, tu vas bien gagner ta vie.

Tu peux te payer 10 ou 20 000 euros par mois.

Mais si la boîte ne fait pas de croissance, tu ne vas pas rémunérer tes investisseurs…

Et en France, on est très bon pour créer des PME.

Mais beaucoup moins pour créer des licornes (c’est pour ça qu’il y en a 32 fois moins qu’aux US).

En résumé, voici pourquoi j’investis exclusivement aux US et au YC depuis 2020 (et pourquoi tu as tout intérêt à faire pareil) :

Le coût d’opportunité.

Tu peux tout à fait gagner de l’argent en investissent en France, notamment dans des startups de Station F.

Mais si tu mets la même somme au YC, le potentiel de gain est 5, 10, voire 100 fois plus gros, pour un risque similaire (voire inférieur).

Et le taux d’exit de base est d’1/3 après 12 ans (je dis de base car c’est sans présélection des deals).

Justement, c’est là tout l’intérêt du Club Leonis.

Je réalise un travail de présélection extrêmement rigoureux (sur la base de mes 9 critères).

J’échange directement avec les fondateurs dont le pitch deck m’intéresse.

Puis je t’invite à investir avec moi dans les meilleures startups de la Fintech américaine (via l’incubateur le plus prestigieux au monde).

Leonis est le seul à proposer ça en France.

Si tu veux en profiter et diversifier ton portefeuille avec le 1% des meilleures startups mondiales, tu peux rejoindre le Club dès aujourd’hui.

À moins que tu ne souhaites d’abord en discuter ensemble de vive voix ?

Si c’est le cas, réserve un appel de 30 min dans mon agenda (seulement si tu es quelqu’un de sérieux, car je n’ai plus beaucoup de dispo avec le batch 2024 du YC que je suis en train d’analyser).

Prends soin de toi (et de ton portefeuille),

Gabriel

PS : Si tu veux commencer par découvrir ma stratégie complète, avec mes critères de sélection pour dénicher ces 1% des meilleures startups (et mes secrets d’investisseurs)…

Je donne tout dans mon nouveau livre, qui est disponible dans toutes les librairies.

3500 investisseurs malins ont lu mon premier livre (préfacé par Xavier Niel, 9ème fortune française).

Ma mission : Te donner accès aux investissements réservés aux ultra-riches et créer 1000 millionnaires.

Tu veux investir dans les meilleurs startups de la Silicon Valley ?

Tu veux investir dans des deals exclusifs de business angels… pour une fraction du prix ?

Commence comme nos 700 membres historiques dès maintenant, juste ici…

J’investis dans les startups

 Nos 24M$ investis au Y Combinator en 3 ans valent aujourd’hui 50M$ (soit x2,1 et +27% de rentabilité annuelle).

“J’avais investi dans 2-3 startups dans le passé via des plateformes de crowdfunding, mais il n’y avait pas assez la traction, surtout en France. Je suis tombé sur la chaîne youtube de Gabriel, avec du contenu qualitatif et ses critères d’investissement cohérents et structurés. J’ai abouti au club. J’ai hésité plusieurs fois mais j’ai finalement sauté le pas il y a 2 ans. Et pour l’instant, expérience ultra-positive. La qualité d’analyse s’est confirmé sur les deals, les deals sont exclusifs, le process s’est amélioré, et les groupes d’échanges sont très constructifs. J’ai investi dans 5 dossiers et les boîtes continuent de grossir régulièrement. Merci à Gabriel pour mettre tout ça à disposition.” (Prosper, analyste financier à la BNP Paribas, Février 2023)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *